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Les Pâtes de l’Odyssée d’engrain

Les Pâtes de l’Odyssée d’engrain

65300

Lannemezan

Fabriquées à Lannemezan à partir de variétés anciennes de céréales cultivées dans le Piémont pyrénéen, ces pâtes sont le fruit d’une initiative collective. Au sein d’une SCIC, paysans, meuniers, collectivités et citoyens se sont regroupés pour mieux défendre un modèle économique qui respecte l’homme et la nature…

Valorisation des terroirs, promotion des savoir-faire locaux, mise en œuvre de circuits courts, voilà qui illustrent la démarche entreprise il y a quelques années par une poignée d’hommes désireux de redonner tout son sens à leur métier d’agriculteur. Accompagné par le GAB 65 (Groupement de l’Agriculture Bio des Hautes-Pyrénées), ils ont concrétisé leur projet en 2013 avec la naissance de la Société Coopérative d’Intérêt Collectif « L’Odyssée d’engrain ». L’engrain, c’est l’autre nom du petit épeautre, une des toutes premières céréales domestiquées par l’homme il y a près de 10 000 ans. Du cultivateur au consommateur, la SCIC rassemble celles et ceux qui, par leur adhésion, souhaitent participer à l’élaboration de projets en faveur d’une autre agriculture et d’une alimentation de qualité.



De la fourche à la fourchette
Les pâtes sont donc issues de farine semi-complète de petit épeautre, mais aussi de blé poulard, une autre espèce ancestrale. Ces deux variétés sont cultivées dans une dizaine de fermes des Hautes-Pyrénées, de la Haute-Garonne et du Gers. A Lannemezan, le laboratoire de la SCIC élabore 150 kg de pâtes 2 fois par semaine.
Leur richesse en nutriments représente un atout important : elles contiennent des vitamines, du calcium, du phosphore, du magnésium, du manganèse et du sélénium mais également des fibres et des antioxydants grâce au germe de blé.  Digestes et gustatives, on les trouve sous trois formes différentes : fusilli, creste et gigli. Leur cuisson est assez rapide : 5 mn environ après la reprise de l’ébullition.

Un prix qui a de la valeur
Acheter les pâtes de l’Odyssée d’engrain, c’est aussi accomplir un acte militant. Derrière leur coût, il y a un travail rémunéré à sa juste valeur, l’enrichissement de la biodiversité, la sauvegarde de variétés anciennes, la création d’emplois nouveaux, la relocalisation de notre alimentation… et les moyens donnés au développement d’autres initiatives citoyennes.

l'interview d'Hélène Mombertrand, responsable de production et de commercialisation

Quel rôle avez-vous au sein de la SCIC ?
J’ai rejoint la coopérative en avril 2015 après avoir été formée par plusieurs membres de la SCIC. Comme je suis la seule salariée, mes missions vont de la fabrication à la gestion des commandes, en passant par la comptabilité. Cependant, je suis aussi aidée de temps à autre par quelques-uns des 60 sociétaires coopérateurs de l’Odyssée d’engrain, pour la livraison par exemple.

Comment sont fabriquées les pâtes ?
De la façon la plus simple et la plus naturelle qui soit. Avec de l’eau et de la farine, sans aucun autre ajout comme du sel par exemple. La farine est obtenue sur meule de pierre ce qui permet d’y incorporer le germe du blé.  Le séchage des pâtes s’effectue à basse température, pour mieux garder intact les propriétés organoleptiques et nutritionnelles du blé.

La coopérative a-t-elle de nouveaux projets ?
Jusqu’alors nous commercialisions nos pâtes sous forme de vrac uniquement. Très prochainement, nous allons aussi les proposer en conditionnement de 250 gr et 500 gr.  A moyen terme, nous pensons également diversifier la gamme avec des pâtes aux orties, à la tomate, aux herbes… Tout est une question de moyens. Il faut d’abord rentabiliser la production actuelle avant de penser à une évolution future. A ce propos, l’une des membres de la SCIC a une jolie formule pour résumer nos ambitions : « Gagner du blé pour que nos rêves se céréalisent ! »

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