Ferme Bayardous, les fromages de chèvre du Val d’Azun
65400
Arrens-Marsous
C’est au cœur de l’une des plus belles vallées des Pyrénées qu’Alexia Bouche et Georges Bidart élèvent avec passion leurs 50 alpines chamoisées. Dans le plus grand respect des traditions pastorales, le troupeau gagne chaque jour les estives. Le résultat est là : un lait aux qualités exceptionnelles naturellement enrichi aux arômes des fleurs de montagne…
Et oui, ils sont peu nombreux les éleveurs, même en bio, à pratiquer cette transhumance quotidienne, exigeante mais tellement bénéfique pour des animaux qui, en pleine santé et heureux de vivre, livrent le meilleur d’eux-mêmes.
Un fromage au goût de liberté
Evoluant entre 1 000 m et 1 500 m d’altitude dans les magnifiques paysages qui font un si bel écrin au village d’Arrens-Marsous, les chèvres quittent la chèvrerie après la traite du matin pour une journée au grand air. Et en digne héritières des biquettes de Monsieur Seguin, elles filent vers les hauteurs pour mieux savourer leur indépendance. Le soir, Georges aidé de ses chiens, rassemble le troupeau pour le retour au bercail avant la traite du soir.
Et le fromage dans tout cela ? Versé dans le grand chaudron en cuivre, le lait est chauffé à basse température pour mieux préserver ses propriétés nutritionnelles et aromatiques. 22° pour le cabrit qui après un caillage lent est délicatement moulé à la louche, et 35 ° pour la tomme. Après le salage, l’affinage s’effectue sur des planches en bois dans une pièce où le taux d’humidité est entretenu naturellement par la présence d’une source.
Le label bio depuis juillet 2015
Appliquant déjà des méthodes d’élevage très proche des exigences de l’agriculture biologique, Alexia et Georges n’ont eu aucun mal à obtenir leur certification. Nourri à l’herbe et au foin, le troupeau reçoit également une alimentation à base de maïs bio produit dans une exploitation des Pyrénées Atlantiques.
L’usage de méthodes alternatives pour les soins, en préventif comme en curatif, et l’emploi de produits naturels pour le lavage du chaudron et le nettoyage de la salle de traite témoignent d’un engagement 100 % nature.
Un engagement dont profite Alice la petite dernière du jeune couple qui adore ses biberons au lait de chèvre. Peut-être parce que sa composition est étonnamment proche du lait maternel !
l'interviewn d'Alexia Bouche, fromagère à la Ferme Bayardous
Comment avez-vous été amenée à créer votre entreprise ?
Il y a longtemps que je souhaitais reprendre la ferme familiale abandonnée depuis plus de trente ans. Pour mieux concrétiser ce projet, j’ai suivi une formation de berger vacher au Pays basque et passé mon BPREA, autrement dit le Brevet Professionnel de Responsable d’Exploitation Agricole. Ensuite, je suis devenue bergère pendant 10 ans en vallée d’Ossau afin de tout connaître de ce noble métier. Grâce à cette expérience j’ai pu m’installer une fois la rénovation des bâtiments terminée.
Qu’est-ce qui vous plaît tant dans votre métier ?
En premier lieu la fierté de l’exercer dans le plus total respect de la nature et de nos animaux. Il y aussi la récompense de savoir que nos fromages sont autant appréciés. A la fois par nos clients, mais aussi par la profession puisque nous avons obtenu en 2012 la médaille d’argent au concours national de la tomme des Pyrénées au lait cru. Et puis même si le travail requiert notre présence tous les jours à la ferme, c’est un bonheur de vivre dans un environnement aussi préservé.
Comment voyez-vous l’avenir ?
Nous aimerons proposer d’autres produits, ce qui parait cohérent puisque nous avons déjà des poules et donc des œufs, mais également des porcs que nous nourrissons avec le petit lait. Les chevreaux pourraient aussi nous permettre de commercialiser un autre de type de viande. De quoi mettre en avant de nouvelles saveurs issues de ce magnifique terroir !
Un fromage au goût de liberté
Evoluant entre 1 000 m et 1 500 m d’altitude dans les magnifiques paysages qui font un si bel écrin au village d’Arrens-Marsous, les chèvres quittent la chèvrerie après la traite du matin pour une journée au grand air. Et en digne héritières des biquettes de Monsieur Seguin, elles filent vers les hauteurs pour mieux savourer leur indépendance. Le soir, Georges aidé de ses chiens, rassemble le troupeau pour le retour au bercail avant la traite du soir.
Et le fromage dans tout cela ? Versé dans le grand chaudron en cuivre, le lait est chauffé à basse température pour mieux préserver ses propriétés nutritionnelles et aromatiques. 22° pour le cabrit qui après un caillage lent est délicatement moulé à la louche, et 35 ° pour la tomme. Après le salage, l’affinage s’effectue sur des planches en bois dans une pièce où le taux d’humidité est entretenu naturellement par la présence d’une source.
Le label bio depuis juillet 2015
Appliquant déjà des méthodes d’élevage très proche des exigences de l’agriculture biologique, Alexia et Georges n’ont eu aucun mal à obtenir leur certification. Nourri à l’herbe et au foin, le troupeau reçoit également une alimentation à base de maïs bio produit dans une exploitation des Pyrénées Atlantiques.
L’usage de méthodes alternatives pour les soins, en préventif comme en curatif, et l’emploi de produits naturels pour le lavage du chaudron et le nettoyage de la salle de traite témoignent d’un engagement 100 % nature.
Un engagement dont profite Alice la petite dernière du jeune couple qui adore ses biberons au lait de chèvre. Peut-être parce que sa composition est étonnamment proche du lait maternel !
l'interviewn d'Alexia Bouche, fromagère à la Ferme Bayardous
Comment avez-vous été amenée à créer votre entreprise ?
Il y a longtemps que je souhaitais reprendre la ferme familiale abandonnée depuis plus de trente ans. Pour mieux concrétiser ce projet, j’ai suivi une formation de berger vacher au Pays basque et passé mon BPREA, autrement dit le Brevet Professionnel de Responsable d’Exploitation Agricole. Ensuite, je suis devenue bergère pendant 10 ans en vallée d’Ossau afin de tout connaître de ce noble métier. Grâce à cette expérience j’ai pu m’installer une fois la rénovation des bâtiments terminée.
Qu’est-ce qui vous plaît tant dans votre métier ?
En premier lieu la fierté de l’exercer dans le plus total respect de la nature et de nos animaux. Il y aussi la récompense de savoir que nos fromages sont autant appréciés. A la fois par nos clients, mais aussi par la profession puisque nous avons obtenu en 2012 la médaille d’argent au concours national de la tomme des Pyrénées au lait cru. Et puis même si le travail requiert notre présence tous les jours à la ferme, c’est un bonheur de vivre dans un environnement aussi préservé.
Comment voyez-vous l’avenir ?
Nous aimerons proposer d’autres produits, ce qui parait cohérent puisque nous avons déjà des poules et donc des œufs, mais également des porcs que nous nourrissons avec le petit lait. Les chevreaux pourraient aussi nous permettre de commercialiser un autre de type de viande. De quoi mettre en avant de nouvelles saveurs issues de ce magnifique terroir !